Velouté de chou rouge, soupçon de cumin

C’est toujours par la faim que commence un bon repas.
Jean-Louis-Auguste Commerson

Retour tonitruant de l’hiver avec ses flocons de neige qui virevoltent, tombant en toute légèreté des nuages emplissant le ciel de leur lourdeur.

Ces petits flocons qui dansent dans le ciel, sont accompagnés d’une fraîcheur, qui pince le bout des doigts, du nez et la pointe des oreilles. Signes distinctifs de l’hiver, cette petite vapeur qui s’échappe de notre bouche dès qu’on expire, ces joues qui rougissent par le froid, ces picotements qui atteignent nos doigts de pieds, accompagnent nos promenades.

Le froid nous tenaille, nous fatigue et nous vivifie à la fois, nous oblige à presser le pas jusqu’à la chaleur de nos maisons. Là, au cœur de nos foyers cosy, quel bonheur de voir qu’un bon velouté nous attend. Histoire de manger un bon repas qui nous réchauffe.

Le chou rouge, comme l’ensemble des choux, n’attire pas vraiment les papilles de mes enfants. Ils n’aiment pas ce légume. Le cuire simplement en lamelles avec des pommes et des châtaignes ne suffit pas à les faire saliver. Puisqu’ils aiment les tartes salées et les quiches, j’ai déjà essayé de leur faire aimer ce légume avec une délicieuse tarte rustique, mais rien y a fait. Je me souviens qu’ils n’ont même pas voulu y goûter. Ma dernière chance, un velouté tout doux. J’ai tout misé sur sa belle couleur mauve…

Comment dire…j’ai fait chou blanc. Ils n’ont pas voulu goûter puisque la couleur a démasqué le légume qui se cachait derrière ce velouté. C’est dommage.